dimanche 9 décembre 2007

Et pourquoi donc écrire?

Cette fois ci sera la bonne.
En effet je n'en suis pas à ma première tentative "bloggienne", permettez moi ce neologisme. Il y a à peine deux mois, j'avais ouvert mon premier blog. Finalement je me suis senti contraint de me dérober (lâchement) pour une raison quelque peu dépourvu d'élégance : ma paresse.
L'homme d'engagement que je m'efforce d'être et de paraître s'est une nouvelle fois incliné devant son inquiétante lassitude. Bien évidemment il m'aurait été plus facile de justifer cette attitude si peu honorable, par un manque de temps entr'autres ou d' autres motifs trés peu crédible, dont les gens lâches et versatiles ont en le secret.
Cependant le goût de l'ecriture, le plaisir insatiable des mots, l'envie de restituer librement les joies et les travers de mon époque, observer joyeusement mes contemporains ont eu raison de toutes mes velléités.
"Ecrire c'est vivre" affirmait Philippe Sollers, si cela est vrai pour lui, cela aussi devrait l'être pour moi,
Depuis quelques années, j'y ai decouvert dans l'ecriture, ou plutôt dans les mots une substance nécessaire à l'existence, à la mienne en tout cas.
Tout a commencé dans les livres.De la littérature à bon marché, facile à ingurgiter et absorber, le besoin immanent de comprendre Dieu, l'homme, la femme, le monde, le pouvoir, l'argent, la seduction... autrement, m'a amené intuitivement à de la litterature plus consistante, plus complexe, j'avais une envie de trangression, de bousculer certaines conceptions imposées, de refuser un certain conformisme, de me confronter à une litterature plus inspirée.
Lire c'est une chose, ecrire s'en est une autre et dans ce blog je vais ecrire.
J'ai été inspiré, à mon tour d'essayer d'inspirer.
J'ai rien défini au préalable, cette demarche vers l'inconnu me semble plus excitant, donc je ne m'impose pas de thematique, ni de rubrique particuliers. Je m'accorde cette liberté.

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