samedi 23 février 2008

How Space are You?

Je me suis prêté à un petit questionnaire amusant que j'ai trouvé dans le supplément du magazine culturel technikart de cet hiver. C'est une série de quatre à cinq questions autour du, très métaphysique, thème de la "spaceologie". Un certain nombre d'individus ( Journaliste, critique d'art, styliste, chargé de com'...) connus et moins connus se sont également prêté au jeu. Je retranscrirai ici pour votre avide curiosité ainsi que le contenu de mon blog certaines de leurs étonnantes et "spaces" réponses.

Miandra Raharison ( Homme d'influence)
Qui trouvez vous vraiment Space?
Philippe Katerine m'est venu spontanément à l'esprit mais aussi ces gens qui te répondent en français quand tu leurs parles en malgache, comme moi dés fois.

Le truc le plus space que vous ayez fait?
Avoir mangé excessivement des spaces cakes, je n'avais aucune idée des conséquences sur ma santé.

Quel est l'espace dont vous rêvez?
Un grand sofa sur le sommet d'une montagne (l'himalaya par exemple).

Qu'emporteriez vous dans l'espace?
Un carnet, un stylo à feutre noir de marque reynolds, ma bible et une femme.

Quel est l'endroit le plus space que vous connaissiez?
Les toilettes sans chasse d'eau.

Quel est la personne la plus space que vous aimeriez rencontrer?
Frederique beigbeder.

Jean Philippe Delhomme (Peintre, ecrivain)
Qui trouvez vous vraiment space?
Ces filles absorbées par des tâches incompréhensibles derrière leurs Imac dans les Galeries d'art.

Christophe Prébois (Styliste)
Qu'emporteriez vous dans l'espace?
Des chaussettes et un zimmerli ( luxury underwear)

Michel Haddu (Photographe)
Le truc le plus space que vous ayez fait?
Faire l'amour avec des hearphones en ecoutant "like a virgin" de Madonna

Sandy Lakdar (Realisatrice)
Quel est l'endroit le plus space que vous connaissiez?
Le toit du Standard Hotel à Los Angeles Downtown de nuit

mardi 19 février 2008

Toutes choses ont une fin.......retrospective (2)

(….) A ce premier choc culturel s’en suivront d’autres. L’année suivant ma première année, l'année 2001, celle qui marquera sans doute de son sceau le début du 21ème siècle, bouleversera les fondements de ma vie d’étudiant et celle de notre civilisation moderne. En 2001 la planète entière et surtout la grosse pomme se souviendra du 11 septembre. Pour ma part, ma mémoire très sélective et indécente préférera se souvenir que j’ai vécu mon « auberge espagnole » loin des plages de barça mais plutôt dans les middlands (moins caliente), Nottingham.

Rien que pour cela je suis très reconnaissant envers les pères fondateurs de l’Europe ( Adenauer et Monnet), sans qui les échanges Erasmus n’auront jamais exister. Je ne suis point européen, mais je suis fier d’avoir vécu cette expérience européenne.

Mon programme Erasmus se résume en trois mots : fête fête fête. Je reconnais avoir une conception très réductrice de ce programme ambitieux mais j’évoque les choses selon ma propre expérience. Mais rectifions pour le politiquement correct. Le programme Erasmus se résume en trois mots : Travail, Travail, Fête. Ce serait malhonnête de ma part de réduire ma vie uniquement à des plaisirs mondains.

Le programme Erasmus c'est donc aussi du travail (job étudiant) à petite ou à grande dose selon le compte en banque de papa. Moi il me le fallait à grande dose.

Dans le pays de Robin des Bois, j'ai plutôt appris à travailler (mon premier vrai job), à suer pour vivre et survivre, à galérer, à dire merde à mon premier vrai patron, à prendre les choses sur moi, à rentrer seul à 3h30 du mat dans le froid, à vivre seul et entouré en même temps, à vivre le temps présent et faire le fête à tout moment.

Je ne serai plus vraiment le même après ces dix mois vécus entre les quatres mur du flat 49 du norton court Hartley Road. Un clin d'oeil à Jamie, Asif, Sabrina, Sonja, Joe (the guy next door), les colocs les plus fun et "crazy" avec qui les moments ordinaires résonnent aujourd'hui dans ma mémoire comme des instants extraordinaires.

On s'est promis de se revoir, c'est un rituel classique. Se donner des promesses c'est entretenir l'espérance. Quatre ans plus tard, on y est pas encore mais j'ose croire que c'est pour bientôt. (à suivre)

dimanche 17 février 2008

Deux mojitos et quelques bibinnes plus tard...

Les retrouvailles sont toujours des instants de pures réjouissances, elles le sont d'autant plus lorsque la séparation est assez longue. Je fais partie de ces gens qui sont partis mais dans l'espoir de ne pas m'éloigner de mes proches trop longtemps et qui finalement a vécu le contraire dans l'incertitude de les retrouver un jour. On vit dans une époque merveilleuse où l'incertain stimule nos angoisses.
2000 Je quitte mon pays, ma famille et les miens(.... ) Sept années plus tard, Juillet 2007 par le plus grand des hasards (organisés) Je me retrouve entouré de quelques uns de mon premier cercle d'amis sur une péniche à Paris. On parle de tout et de rien, on évoque le passé, les souvenirs communs émergent, on refait le monde, les quelques verres d'alcools sont de bons alliés dans ce type de circonstances...et puis sept mois plus tard (retrouvaille round 2) c'est à dire avant hier je me retrouve avec mon accolyte, mon partenaire, mon associé, l'ami de 15 ans, celui des 400 coups. On se redécouvre, on revit le passé le temps d'une soirée, les souvenirs rassurent, elles cimentent nos relations, rien n'a changé, enfin presque, j'apprends certaines choses: réjouissantes et choquantes, j'aurais besoin de recul pour me positionner par rapport à tout cela, je me surprends à me redécouvrir par le prisme de nos mémoires communes. La soirée est longue et légère et la boisson coule à flots, nos vies ont changé, nous flirtons avec la trentaine, nous profitons de cette parenthèse insouciante, bientôt, peut-être demain la vie ne sera plus vraiment la même, et moi à cette heure-ci de la soirée je ne suis déjà plus le même.

Il etait 4h35 AM, je rentre chez moi extenué, maman ne dort pas, elle m'attends. Certaines habitudes du passé n'ont manifestement pas changé.

mercredi 13 février 2008

Quelques mots ici et là

Aujourd'hui j'ai déjeuné avec une amie. Celle ci m'a subtilement fait remarquer pendant la copieuse conversation que nous avions eu, que mon blog s'est figé à quelques versets du psaume datant du 2 Janvier. Effectivement tout cela est bien loin. J'ai donc décidé de prendre mes dispositions, (Ce que tu es entrain de lire en est la preuve) puisque j'ai la naïveté de croire que les quelques personnes qui ont pris un certain plaisir à lire mes écrits depuis quelques temps, devaient s'interroger sur les raisons de cet arrêt.
Bien évidemment j'ai des raisons mais il me semble inintéressant de devoir une nouvelle fois le justifier.
Aujourd'hui mon actualité est à Madagascar, en tout les cas je m'efforce d'en avoir une. Ce pays, qui m'a vu naitre et n'être personne d'autre que ce que je suis, ne semble pas très convaincant sur l'idée que je me suis forgé de mon époque, celle des possibles et des contradictions. J'attends de lui de nouveaux arguments. Depuis mon dernier billet (posté en janvier dernier), un certain nombre d'événements et de non-évènements ont jalonné mon existence: déception, prise de tête, flambe, séparation, retrouvaille, regret, rien de très monotone en somme, tout ce qu'il faut pour une vie équilibrée. Ce soir je serai moins loquace et je resterai sur ces quelques banalités, le seul domaine où je sais briller.