mardi 19 février 2008

Toutes choses ont une fin.......retrospective (2)

(….) A ce premier choc culturel s’en suivront d’autres. L’année suivant ma première année, l'année 2001, celle qui marquera sans doute de son sceau le début du 21ème siècle, bouleversera les fondements de ma vie d’étudiant et celle de notre civilisation moderne. En 2001 la planète entière et surtout la grosse pomme se souviendra du 11 septembre. Pour ma part, ma mémoire très sélective et indécente préférera se souvenir que j’ai vécu mon « auberge espagnole » loin des plages de barça mais plutôt dans les middlands (moins caliente), Nottingham.

Rien que pour cela je suis très reconnaissant envers les pères fondateurs de l’Europe ( Adenauer et Monnet), sans qui les échanges Erasmus n’auront jamais exister. Je ne suis point européen, mais je suis fier d’avoir vécu cette expérience européenne.

Mon programme Erasmus se résume en trois mots : fête fête fête. Je reconnais avoir une conception très réductrice de ce programme ambitieux mais j’évoque les choses selon ma propre expérience. Mais rectifions pour le politiquement correct. Le programme Erasmus se résume en trois mots : Travail, Travail, Fête. Ce serait malhonnête de ma part de réduire ma vie uniquement à des plaisirs mondains.

Le programme Erasmus c'est donc aussi du travail (job étudiant) à petite ou à grande dose selon le compte en banque de papa. Moi il me le fallait à grande dose.

Dans le pays de Robin des Bois, j'ai plutôt appris à travailler (mon premier vrai job), à suer pour vivre et survivre, à galérer, à dire merde à mon premier vrai patron, à prendre les choses sur moi, à rentrer seul à 3h30 du mat dans le froid, à vivre seul et entouré en même temps, à vivre le temps présent et faire le fête à tout moment.

Je ne serai plus vraiment le même après ces dix mois vécus entre les quatres mur du flat 49 du norton court Hartley Road. Un clin d'oeil à Jamie, Asif, Sabrina, Sonja, Joe (the guy next door), les colocs les plus fun et "crazy" avec qui les moments ordinaires résonnent aujourd'hui dans ma mémoire comme des instants extraordinaires.

On s'est promis de se revoir, c'est un rituel classique. Se donner des promesses c'est entretenir l'espérance. Quatre ans plus tard, on y est pas encore mais j'ose croire que c'est pour bientôt. (à suivre)

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