samedi 4 avril 2009

Party after crisis




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Je pensais que la vie nocturne ce n’était plus pour moi, je fus tellement échaudé de mes dernières expériences, elles remontent d’ailleurs à l’année dernière, puisque en tout début d’année une crise embarrassante allait bousculer mon agenda et celui de mes compatriotes (pour ceux-là encore à la limite je m’en fous), à l’époque je me suis engagé à restreindre mes virées nocturnes au strict minima, comprendre presque jamais, et contrairement à mes anciennes habitudes, j’ai décidé de questionner ceux qui avaient encore le courage, l’audace ou l'amabilité ( c’est selon la personne !!) de m’inviter à écumer la nuit et ses plaisirs dérisoires, afin de connaître très exactement le programme (j'admets que ça à un côté chiant mais ça m'évite de perdre mon temps) ainsi que les détails de la soirée, ce qui écarte inéluctablement toute forme d’improvisation, car bien évidemment selon une idée reçue les soirées improvisées sont souvent celles qui réussissent. La raison en est simple : les soirées mondaines que j’ai expérimenté à Tana fut d’un ennui constant et insoutenable (Lieu, musique, personne, ambiance, je remets tout en cause, à quelques exceptions prés), on me retorquera bien sur que je n'étais pas avec les bonnes personnes dans les bons endroits, cela n'est pas faux.

Ces derniers jours un semblant d’accalmie planait légèrement sur la ville de Tana, alors hier soir j’ai décidé de mettre à profit ce calme aux allures précaires pour me frayer un chemin dans les encolures de la vie mondaine et culturelle tananarivienne, je voulais faire une réelle exception à mes engagements de l’année passée. Un ami qui dispose presque de ses entrées dans tous des évènements culturels assez pointus de la capitale, m’a emmené découvrir un combo de jeunes artistes qui devait performer dans un bar dans les hauteurs de la capitale, « le chill out ». Deux salles minuscules séparés par une porte communicante, à la décoration rudimentaire abritées une trentaine de jeunes, des artistes pour la plupart, dans un brouhaha indicible, ces jeunes pré-trentenaires, l’air insouciant, en galère, paumé mais juste en apparence - en réalité ceux que j’ai rencontré occupaient des postes à responsabilités dans leurs entreprises -profitaient du bonheur de se retrouver après ces mois de privation et d’annihilation de vie social et culturel. J’étais assez surpris et ravi à la fois des rencontres que j’ai faites. Depuis mon retour à Mada, c’est la première fois que je me retrouve dans un lieu avec une forte concentration d’artistes et d’ersatz d’artistes confondus, ce fut une occasion en or de réseauter et d’enrichir mon réseau, je considérai qu’une soirée avait beaucoup plus de sens quand je rentrais chez moi avec des numéros en plus dans mon répertoire téléphonique (féminine de préférence, cela allait de soi), ce qui est bien rare. Du groupe de free roots, Moajia et de leur musique que j’étais sensé découvrir, je reconnais que je n’ai rien retenu de vraiment palpitant au grand déplaisir de mon pote D. Plus tard, Avec quelques amis nous sommes rendus dans un bar lounge( puisque ce terme est devenu à la mode) « le Mansion » à Isoraka qui inaugurait son ouverture. Je pourrais taire ce que je vais écrire maintenant mais ce ne serait pas rendre service à ce bar. Le Mansion ne ressemblait à rien de l’avis presque unanime de mes nouveaux amis (ceux-là même qui ont étoffé mon répertoire téléphonique). Insipide, lisse sans aspérité, froid, des éléments de décorations qui ne définissaient aucun concept précis. Je me suis cru un moment dans un bar de la métropole, puisqu’on était au moins dix personnes de couleurs à l’intérieur sur une bonne quarantaine, à croire que l’on pratiquait le retour à l’apartheid, la différence avec un bar de la métropole c’est l’accueil chaleureux qu’on y retrouve, au Mansion ils avaient l’air volontairement glacial et dédaigneux. On y est quand même resté non pas par politesse mais juste pour consommer le cocktail de bienvenu, le point positif de ce bar, forcément il devait y en avoir un, c’est sa situation géographique, en plein cœur du centre-ville.

Une soirée qui commence bien finit toujours là où elle a bien commencé. Le Mojo a eu ce privilège, un bar que j’affectionne particulièrement pour l’ambiance, la déco, la musique, j’en ai déjà parlé dans un ancien post. Le Mojo aujourd’hui, c’est nouvelle carte, nouveaux cocktails, nouvelle déco, nouveau son. Son jeune gérant David Illy (d’origine italienne), accessoirement barman compétiteur artiste showman nous a partagé très fièrement de la nouvelle impulsion qu’il comptait apporter à son nouveau bébé, on sait les italiens beau-parleur mais quand cela est appuyé par quelques démos à nous mettre plein la vue, on est quand même tenter de croire à tout ce qu’il dit……personnellement je prédis que dans les prochains mois le Mojo sera référencé comme le bar Hype de la capitale. Là c’est l’ancien étudiant de l’école hôtelière qui parle

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